samedi

Tartelette feuilleté chèvre tomate confite




Ingrédients: pour 6 tartelette

  • 1 pâte feuilleté pur beurre 
  • 1 buche de chèvre frais
  • 200g de tomates confites séchées
  • 30g de caviar de tomate
  • 25 g de copeaux de parmesan 
  • Quelques feuilles d'origan

dimanche

Histoire de savoir


Le thé et ses légendes:

Tout commence en 2737 avant notre ère, en Chine.

Selon la légende, alors que l'empereur Shen Nung faisait bouillir de l'eau à l'abri d'un arbre pour se désaltérer, une légère brise agita les branches et détacha quelques feuilles. Elles se mêlèrent à l'eau et lui donnèrent une couleur et un parfum délicat. L'empereur y goûta, s'en délecta et en repris. L'arbre était un théier sauvage : le thé était né.

En Inde, une autre légende, cette fois, raconte que le prince Dharma, troisième fils du roi Kosjuwo, fut touché par la grâce et décida de quitter son pays pour aller prêcher en Chine les préceptes de Bouddha. Pour se rendre plus digne d'une telle mission, il fit vœu de ne pas dormir pendant les neuf années de son périple. Vers la fin de la troisième année pourtant, il fut pris de somnolence et allait succomber au sommeil lorsque, cueillant par hasard quelques feuilles d'un théier sauvage, il les mordit machinalement. Les vertus tonifiantes du thé firent aussitôt leur effet : Dharma se ragaillardit et puisa dans ces feuilles la force de rester éveillé pour les six dernières années de son apostolat.

Au Japon, l'histoire serait un peu différente : au bout des trois années, Bodhi-Dharma, épuisé, finit par s'endormir pendant ses dévotions. A son réveil, furieux de sa faiblesse et accablé par sa faute, il se coupa les paupières et les jeta à terre. Quelques années plus tard, repassant au même endroit, il constata qu'elles avaient donné naissance à un arbuste qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il en goûta les feuilles et s'aperçut qu'elles avaient la propriété de tenir les yeux ouverts. Il en parla autour de lui et on prit l'habitude de cultiver le thé aux endroits où il était passé.

Quelle que soit la légende, il semble que les arbustes soient originaires de Chine, probablement de la région située aux confins de la Birmanie, du Nord-Viêt-Nam et du Yunnan, et que l'habitude de consommer cette boisson se soit d'abord développée parmi les chinois.


Le thé à la menthe:

En arabe : شاي بالنعناع (chāï bil n'anā), ou plus communément أتاي (atāï) en berbère et en dialecte

Les caravanes de thé ne sont guère allées plus loin qu'en Libye, elles ne franchirent jamais le Sahara que tardivement. Il s'avère que la dégustation du thé est en réalité une coutume très récente au Maroc, malgré l'imaginaire collectif qui prête à cette tradition des origines immémoriales. Elle daterait du 18ème siècle et se serait popularisée à la fin du 19ème siècle. Cependant, les Marocains ont toujours bu de nombreuses plantes en infusion (notamment l'hibiscus).

Au 18ème siècle c'est un rituel royal : l'"homme du thé" (Moul Atai) gérait la préparation du thé. Celle-ci nécessitait des verres en cristal, 2 théières (on versait simultanément pour remplir les verres de façon à homogénéiser et rééquilibrer les préparations), des boîtes pour les différents thés, diverses plantes (dont la menthe), un pain de sucre et un marteau pour le casser ainsi qu'une fiole d'eau de fleur d'oranger. On versait alors le thé en levant les théières très haut de manière à aérer et à faire mousser les préparations. Ce sont les thés chinois qui arrivent sur le marché marocain, l'Angleterre perdant son monopole du négoce du thé suite à la guerre de Crimée qui engendra de nouveaux marchés.

Le thé se démocratisant, le thé vert à la menthe devient la boisson de la bourgeoisie citadine. Il se diversifie, suivant les saisons et les régions, on ajoute au thé d'autres plantes ou d'autres épices : en hiver, on ajoute de l'absinthe, pour l'intersaison printemps/automne, c'est la verveine et la sauge qui sont à l'honneur, tandis qu'en été, c'est le basilic qui parfume le thé. Dans le Moyen Atlas, le thé se boit avec du romarin et du thym sauvage. De même qu'il est courant de mélanger quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger ou de frotter le sucre avec de l'écorce de cédrat. Lorsqu'on a les moyens, on peut même ajouter de l'ambre gris ou noir que l'on place dans le chapeau de la théière...

Fin 19ème siècle, le thé traverse le désert grâce aux populations nomades berbères. Pour les peuples du Sahara, le thé fait partie des 3 boissons vitales pour la vie dans le désert avec l'eau et le lait.


La préparation du thé a la menthe est prise très au sérieux et si on a un spécialiste dans « l'assemblée » c'est toujours devant lui qu'on dépose le service a thé et c'est un honneur pour lui de préparer le thé. Cela signifie qu'on reconnaît son « talent » et on dégustera le thé qu'il aura prépare en appréciant le dosage.

Les vrais spécialistes ne le préparent jamais en quelques minutes mais plutôt tranquillement tout en discutant. On prend son temps, on laisse le thé infuser, on vide l'eau, on recommence. Quelque fois on referme la théière après avoir ajoute un énième morceau de sucre et on continue à discuter quelques minutes avant de commencer à verser le thé. Si on trouve qu'il n'est pas encore a point, on transvase de nouveau le thé dans la théière et c'est reparti pour un tour. L'art dans tout ça, c'est que malgré tout quand le thé arrive enfin dans notre verre, il est toujours aussi chaud !


La noix de coco:

Les Espagnols l’introduisent aux Antilles au 16 ème siècle.
La taille de ce palmier au tronc flexible peut atteindre 25 m de haut.
Il se termine par un panache de feuilles émergeant d’un bourgeon, ‘chou coco’ (délicieux en salade), dont la mort entraîne celle du palmier.

Les fleurs jaunes donnent naissance aux noix recouvertes d’une couche fibreuse qu’on enlève à la machette. Ces noix à la coque dure contiennent un liquide sucré (eau de coco) qui se solidifie peu à peu en pulpe blanche.

Durant la guerre, la pulpe permit la fabrication d’huile et de savon aux Antilles. Aujourd’hui, on perce la jeune noix pour boire l’eau puis on déguste l’albumen encore mou appelé ‘crème’. Le ‘coco sec’ râpé sert à la confection de sucre à coco (bonbon), gâteaux coco, tarte, farine coco (poudre sucrée).
Sa confiture, délicieuse, sert de base à d’autres desserts comme les tourments d’amour. Doucelette, punch et sorbet traditionnel se préparent avec le lait extrait de la pulpe.